La Sonatel ne va payer l’amende de 16 milliards de francs que lui a infligée l’Artp. A en croire les travailleurs, Sonatel ne compte pas payer. Mieux, elle va faire des recours pour que l’amende qui représente 3% de son chiffre d’affaires soit annulée. Pour les travailleurs, il ne s’agit d’un acharnement, du «racket» et une «volonté de tuer» l’entreprises.
Cette amende est liée à la mauvaise qualité du réseau. Mais pour les travailleurs l’Artp a notifié dans son rapport que l’entreprise a atteint tous les objectifs assignés.
En outre, ils affirment que l’Etat cherche de l’argent pour financer les élections locales. «A chaque fois que les élections approchent, ils se lèvent pour prendre des sanctions financières contre Sonatel. Ce n’est pas une coïncidence. En 2007, 2011 et 2016 c’était la même chose. Ils ont besoin de fonds pour financer les élections», affirme Mouhamadou Badji, secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Sonatel.