Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal et Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, ont signé, ce vendredi, un accord pour l’appui budgétaire «le plus important jamais accordé par la Banque mondiale au Sénégal, un « Financement de Politique de Development pour une Relance Durable et Equitable»d’un montant de 300 millions de dollars».
«Cet accord est le fruit d’un travail de longue haleine des équipes du gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale, un effort qui s’est étalé sur presque deux ans, marqués d’abord par l’impact d’une pandémie sans précèdent, et ensuite par l’impact de la guerre en Ukraine sur les économies africaines, dont le Sénégal», indique Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
«A travers cet accord de financement, la Banque mondiale soutient un programme gouvernemental de réformes structurelles pour une croissance équitable et résiliente, en abordant les principales contraintes au développement du capital humain, à la viabilité budgétaire et à la participation du secteur privé à l’économie sénégalaise », poursuit-il. Selon lui, cet accord d’appui budgétaire reflète directement ce double défi : Le premier pilier de cette opération soutient donc des politiques et réformes institutionnelles visant à stimuler la résilience et la productivité du capital humain des ménages et des individus. Ces réformes contribuent à institutionaliser et renforcer les principaux programmes sociaux du Sénégal, notamment le système de santé et l’extension de l’utilisation du Registre national Unique pour le ciblage, tout en permettant aux femmes un accès plus équitable à l’éducation ainsi qu’au marché du travail.
Le deuxième pilier de cette opération appuie des réformes visant à renforcer les fondements d’une relance tirée par le secteur privé, donc créatrice d’emplois, afin de placer le pays sur une trajectoire de croissance plus durable et équitable. Parmi ces réformes, il convient de noter : l’amélioration des procédures de traitement de la TVA et la suppression d’exemptions inefficaces.