Arrestation des acteurs politiques, où sont ses Défenseurs des droits de l’homme?

Contribution

Pape Diatta, journaliste

Il y a 6 ans, beaucoup d’acteurs soit disant de la société civile ont dit non à un acte que devrait poser l’ancien président de la république Maitre Abdoulaye Wade. Un acte qu’ils ont jugé anti démocratique et qui a mené une révolte de cette soit disant société civile et certains acteurs politiques aujourd’hui trouvés aux côtés de la rose; aux côtés de la milleraie. Ce camp de l’opposition et de la société civile d’hier, aujourd’hui au pouvoir semblent oublier les leçons qu’ils voulaient faire apprendre du moins comprendre a ce régime libéral et au peuple sénégalais avec la situation que vive le monde planétaire politique du pays de la téranga; une téranga qui du reste semble mise en cause par le comportement de certains de nos dirigeants. Des arrestations qui poussent comme des champignons, des interdictions de marches et de manifestations qui ne cessent de se multiplier, à notre avis de semblent pas donner l’image du locataire du palais de la république qui a le voir, pas besoin de s’interroger de son comportement d’un sage, brave mais surtout d’un homme de tolérance, de consensus et d’unité. Le Sénégal en général et champ politique en particulier ont besoin de cette stabilité pour l’émergence du pays. Une émergence conçu dans le plan Sénégal émergent pour qui sa mise en œuvre dépendrait de la stabilité du pays, d’où ces arrestations tout azimut pour la porter préjudice. Khalifa Sall; du moins le maire de Dakar Khalifa Sall sa place n’est pas rebeuss mais plutôt l’hôtel de ville de Dakar. Il est le maire de la capitale; il est le président des Maires Francophones; on l’aurait du le mettre sous contrôle judiciaire. Mais Khalifa n’est-il pas victime de ses ambitions présidentielles mais surtout de faire face à la liste de ses anciens frères de la coalition Benno Bokk Yakaar lors des joutes locales du 30 juillet prochain; c’est l’interrogatoire que tous se posent. Et s’ils étaient de leur camps; Khalifa Sall, Bamba Fall entre autre seraient ils inquiété? le jeune député maire de Mermoz Sacré cœur Barthélémy Diaz ferait-il des vas et viens au palais de justice; lui qui a été soutenu par ce camps qui était alors dans l’opposition au point qu’il s’est vu investi 09 place sur la liste nationale de Benno Bokk Yakaar ce qui lui a permis d’être élu député a l’assemblée Nationale ou il a occupé le poste de secrétaire élu pendant quatre années avant d’être exclu; je dis bien exclu pour avoir dit non d’accepter une non candidature du  parti socialiste à la présidentielle de 2019. Défenseurs des droits de l’homme ou êtes-vous, parlez ;défendez ces hommes si vraiment vous êtes la pour défendre ces droits de l’homme et non vous servir de ces hommes pour se remplir les poches en occupant des postes juteux qui du cout vous font oublier les actions de défense que vous menez. Oui vous occupez aujourd’hui des postes juteux mais le temps pour un ou deux mandats si c’est beaucoup. Alors pensez-y défenseurs des droits de l’homme. Quand aux acteurs politiques sachez que chacun a son tour chez le coiffeur et que la gestion du pays est une chaise roulante et tournante. Ou sont ceux qui se faisaient le roi sous Léopold Sédar Senghor; de Abdou Diouf et pas longtemps de Maitre Abdoulaye Wade? Ont-ils ces pouvoirs de contrôle, d’exigence et maitre des lieus? Une leçon à vous acteurs politique, le monde tourne.

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