Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP affirme, dans un communiqué que Ousmane Sonko et 1020 «codétenus politiques » son actuellement en prison. «310 : c’est le nombre total des membres de la JPS injustement arrêtés et abusivement emprisonnés depuis l’arrestation du Président Ousmane Sonko le vendredi 28 juillet 2023 », affirme Ngagne Demba Touré, le responsable des jeunes de Pastef, la formation politique de Sonko qui a été dissoute.
«Le FRAPP dénonce énergiquement l’attitude hors la loi de l’État du Sénégal. Mohamed Samba Djim dit Hannibal Djim, arbitrairement emprisonné par le régime de Macky Sall depuis six mois est en grève de la faim depuis 15 jours pour protester contre l’oppression qu’il subit. Son état a amené l’État du Sénégal à l’évacuer au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar au lieu de le libérer. Le plus grave c’est que l’État du Sénégal refuse que sa famille visite Mohamed Samba Djim dit Hannibal », indique le communiqué qui se demande ce que cache ce refus de visite.
«Serigne Cheikh Bara Ndiaye aussi en grève de la faim et à l’hôpital Principal de Dakar se voit refuser des visites. Que cachent ces refus de l’État du Sénégal ? Même des condamnés ont droit à des visites. Mohamed Samba Djim dit Hannibal et Cheikh Bara Ndiaye sont toujours présumés innocents. Pourquoi ne peuvent-ils pas recevoir de visite », poursuit FRAPP qui «tiendra l’État du Sénégal et particulièrement Macky Sall» pour responsable de tout ce qui arrivera à Mohamed Samba Djim dit Hannibal, à Serigne Cheikh Bara Ndiaye, à Ousmane Sonko et à leur plus de 1020 codétenus politiques. Le FRAPP exige la libération de Hannibal Djim, Serigne Cheikh Bara Ndiaye, du chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko et de leurs 1020 codétenus politiques.
