Les énergies fossiles n’ont représenté que 27% de la consommation d’énergie dans l’union Européenne au 1er semestre 2024, d’après le journaliste Adama Gaye. Il ajoute que le solaire et éolienne ont le vent en poupe. Ce qui veut dire que le Sénégal doit se presser pour exploiter ses ressources pétrolières et gazières, selon lui.
Les premiers barils viennent de sortir du gaz gazier du GTA. «Question: avons-nous déjà perdu la guerre, sans chance de monétiser massivement nos hydrocarbures, essentiellement d’origine fossile, avant même que de commencer leur exploitation », se demande le journaliste spécialisé en hydrocarbures. Puis il ajoute : «Voilà où ça mène quand des richesses précieuses finissent par être inutiles à force d’être gérées par des gens comme Macky Sall, Milouche et autres Aliou-Petrotim. La fenêtre d’opportunités se réduit. Le temps presse. Qui pour leur dire que les lenteurs bureaucratiques risquent de nous faire perdre lait, vaches et puits petrogaziers»?
A la baisse de la consommation de l’Union européenne, le Sénégal doit faire face au pacte de Glasgow pour le climat adopté, le 15 novembre dernier à la Cop26. Il prévoit la fin des financements à l’étranger de projets d’exploitation d’énergies fossiles non adossés à des dispositifs de captage ou de stockage de carbone, d’ici fin 2022.
Au forum Chine Afrique en 2021, Macky Sall avait attiré l’attention de la communauté internationale sur la décision prise par certains pays riches d’arrêter de financer des énergies fossiles, y compris la filière gaz. L’ancien Chef de l’Etat appelait à une grande mobilisation des pays africains pour combattre cette injustice afin que les mécanismes de financement du gaz comme énergie de transition soient maintenus. «Il y va de la survie des économies africaines», avait-il dit.