Les interventions de la BIDC dans les quinze Etats membres de la Cedeao aussi bien en faveur du secteur public que du secteur privé sont nombreuses et stratégiques. «Ainsi, au titre du financement des projets nationaux et régionaux, le total des engagements de la Banque se chiffre au 31 décembre 2017, à 914 millions d’unités de compte, soit 1,29 milliards de dollars pour 133 projets», a déclaré le ministre Amadou Ba.
Le ministre de l’Economie et des Finances s’exprimait à l’issue de la 16e réunion ordinaire de la banque d’investissement de la Cedeao. Et selon lui, l’évolution du contexte économique mondial en général et régional en particulier, impacte les performances de la Banque d’autant plus que ses activités sont de nature financière.
En 2017, la croissance économique mondiale s’est établie à 3 %. Ce qui représente une nette hausse par rapport au taux de seulement 2,4 % de 2016 et correspond au niveau le plus élevé enregistré depuis 2011, selon lui.
«La reprise de la croissance se poursuivra en Afrique de l’Ouest, passant de 2,4% en 2017 à 3,3% en 2018, à la faveur de la hausse des prix du pétrole et de l’augmentation progressive de la production de pétrole au Nigeria (…) C’est dans le contexte macroéconomique que la BIDC a pu enregistrer au terme de l’exercice clos le 31 décembre 2017, un résultat positif d’un montant de 3,5 millions d’unités de compte, soit 4,91 millions de dollars ainsi que la consolidation globale de ses activités opérationnelles», poursuit le ministre.
Les prévisions stratégiques 2016-2020 définies sont de l’ordre de 1223 millions d’unités de compte en termes de mobilisation de ressources, y compris le paiement par les Etats de la totalité des arriérés en capital. Ces ressources de nature propre, concessionnelle et commerciale seront levées tant au plan régional qu’international.
Le ministre Amadou Ba a été porté à la tête du Conseil des gouverneurs de la BIDC.
