Selon le Global Findex 2017 de la Banque mondiale, 42% des adultes au Sénégal ont accès à des services financiers formels, soit par le biais d’une banque traditionnelle ou d’une autre forme d’institution financière. Cela représente une augmentation par rapport au précédent Findex en 2014, où le pourcentage d’adultes au Sénégal avec des comptes financiers était de 15%. Cela illustre également une augmentation substantielle par rapport au Findex de 2011 où seulement 6% de la population sénégalaise avait des comptes.
Malgré cette augmentation, environ 4,85 millions d’adultes au Sénégal n’ont toujours pas accès aux services financiers, tels que les comptes bancaires ou d’épargne, les assurances, les prêts, les retraites ou les méthodes de paiement numériques. Cela limite leurs possibilités de développement. Les personnes les plus touchées sont les personnes vivant dans la pauvreté, les femmes, les petites entreprises individuelles et les groupes des zones rurales reculées – tous des segments mal desservis qui sont au cœur du programme de l’UNSGSA.
L’écart entre les sexes pour l’inclusion financière reste un défi permanent au Sénégal où 38% des femmes ont un compte contre 46% des hommes, selon le dernier Findex (2017). La Fintech offre une gamme d’options pour des méthodes bancaires simples, via les téléphones mobiles, pour les groupes mal desservis. Parallèlement, les réglementations pourraient être adaptées pour mieux protéger la confidentialité et garantir la sécurité et l’efficacité.