Le déficit ne cesse de se creuser. Selon l’Ansd, le déficit de la balance extérieure de biens et services en volume s’est détérioré, passant de 790,3 milliards au quatrième trimestre 2020 à 901,9 milliards au premier trimestre 2021. En effet, l’augmentation plus soutenue de 1,5 point de pourcentage de l’évolution des importations, par rapport à celle des exportations a conduit au creusement de ce déficit.
Par rapport au quatrième trimestre de 2020, les importations de biens et services en volume se sont rehaussées de 13,0%, dans le sillage de l’augmentation des importations de biens (+6,8%) et de services (40,4%).
Comparativement au même trimestre de 2020, une hausse de 11,0% des importations de biens et services en volume est notée au premier trimestre de 2021. Cette progression est en relation avec les augmentations respectives de 6,8% et de 28,4% des volumes importés des biens et ceux des services sur la même période. En particulier, les importations de biens ont été tirées par l’accroissement de celles des autres produits manufacturiers (+22,5%). Toutefois, leur évolution est amoindrie par la réduction des achats extérieurs des produits pétroliers (-30,3%) et de ceux de l’agroalimentaire (-7,4%).
S’agissant des exportations de biens et services, elles sont ressorties en hausse de 11,5% au premier trimestre de 2021, comparativement au trimestre précédent, à la suite de l’accroissement des exportations des biens (+8,4%) et des services (38,2%).
En revanche, les exportations de biens et services, en volume, ont enregistré une baisse de 3,5%, comparées au même trimestre de l’année précédente. Le fléchissement des exportations des biens et services résulte de celui des services (-33,4%) impactés par la baisse de l’activité touristique, dans un contexte de recrudescence du COVID-19.