Globalement, l’année 2017 a été marquée par un regain de dynamisme qui s’est traduit par la relance des activités industrielles ainsi que la vigueur des activités de construction et des services financiers, selon Birima Mangara.
En effet, d’après lui, la situation macroéconomique s’est nettement améliorée en poursuivant sa bonne tendance entamée depuis la mise en œuvre du PSE, avec un taux de croissance du PIB réel moyen à 6,6% par an, depuis 2015, dans un contexte de faible inflation et de réduction significative du déficit budgétaire, conjuguée à une importante mobilisation des ressources budgétaires.
Selon lui, ce résultat a permis de placer le Sénégal parmi les pays à croissance rapide d’Afrique subsaharienne. Pour preuve, dit-il, le taux de croissance qui était attendu à 6,8% a atteint 7,2%, en 2017, reflétant une performance remarquable, à la faveur des efforts soutenus consentis par l’État pour assurer la qualité des investissements publics et une maîtrise des dépenses courantes.
Ce qui veut dire, d’après lui, que les fondamentaux de l’économie demeurent solides.