Par Christophe
Les 1/2 finales de la CAN 2019 qui se joueront le dimanche sonnent comme une revanche contre la Tunisie, d’une part, et d’autre part comme une revanche entre un peuple et une personne. Un mariage scellé dans l’allégresse et finalement dissout dans la douleur.
Au-delà du caractère footballistique que revêtira la rencontre Lions de la Téranga et Aigles de Carthage, c’est la retrouvaille Sénégal /Alain Giresse qui attirera les regards.
Giresse, ce «sorcier blanc» avait mal terminé son contrat avec la fédération sénégalaise de football dans l’expédition Equato-Guinéenne. La presse sénégalaise n’était pas épargnée par les critiques du sélectionneur. Par médias interposés, chaque partie accusait l’autre.
En 2004, la Tunisie qui organisait la CAN avait battu le Sénégal (1-0) en quarts de finales. Une équipe du Sénégal, amenée alors par El Hadj Diouf et qui avait atteint les quarts de finales de la Coupe du monde co-oroganisée par le Japon et la Corée du sud. C’est pourquoi la confrontation de dimanche sera une sorte de double revanche psychologique.