Le Chef de l’Etat se rend aujourd’hui à Thiès, la deuxième ville du Sénégal pour inaugurer un institut de formation professionnel. Il rend dans une ville qui ne vit que de son passé. Un passé industriel avec de nombreux usines, mais qui sont actuellement à l’arrêt, mais aussi et surtout ferroviaire.
Mais tout cela c’est le passé. Toutes les usines ont disparu ; il ne reste que les manufactures.
Le chemin de fer, autrefois le poumon économique de la ville, n’existe. Le train ne siffle plus. Les rails rouillés, sont envahis par les ordures ou occupés par des commerçants.
Au plan agricole, la zone des Niayes se rétrécit de jour en jour à cause de la pression immobilière. Les champs sont morcelés et vendus à des promoteurs immobiliers.
Néanmoins, la région connaît un renouveau industriel avec deux cimenteries et une industrie ago alimentaire. La région abrite également des usines qui exploitent des minerais, mais les populations ne voient que la poussière.