A mon tour de m’incliner pieusement sur la mémoire des victimes des évènements de ces derniers jours. Un seul mort est une catastrophe et dix morts des statistiques qui ne nous honorent guère. Mes pensées vont également vers les blessés et aussi à tous ceux qui ont vu leurs affaires affectées. A l’état, je suis de tout cœur avec et je déplore les actes de vandalisme dirigés contre les édifices de l’administration. C’est vraiment abracadabrant de voir notre jeunesse dans cet état. J’ai traversé les réseaux sociaux, J’ai lu la presse, J’ai observé le regard des gens et J’ai eu à décrypter des messages forts du nouveau type de Sénégalais.
Un Sénégalais très avancé en idées et en perspectives, soucieux de son devenir. Un Sénégalais fatigué de sa classe politique preneuse d’otage et qui, pour arriver au sommet est capable de faire toutes concessions. Un Sénégalais insensible et aveugle de certaines commodités de la classe dirigeante. Un Sénégalais de la campagne, de la banlieue et ou de la pleine ville qui vit difficilement les conséquences de la COVID-19 et bien avant cette pandémie. Un Sénégalais qui, indifférent des politiques de jeunesse non productives de part leur gestion nébuleuse malgré la volonté du Chef, a eu un autre état d’esprit. De passage dans les rues, les dégâts sont visibles de part leur gravité. Des commerces vandalisés, des édifices de l’Etat saccagés, brûlés, des gestes de banditisme abracadabrants.
Comment en est _on arrivé là ?, Qui aurait pu imager un jour notre pays dans cette atmosphère d’animosité extrême ?Nos morts lointains ou récents seraient ils revenus sur terre, leur indignation serait énorme. Manipulation, intoxication, délation, agression, entre autres ont été ces derniers jours les faits les plus perceptibles. Sur les plateaux de télévision et dans les radios, que d’experts et de spécialistes en droit. Les étudiants ont prouvé leur puissance, les jeunes leur détermination à en découdre avec les braves forces de l’ordre responsables et très professionnelles. La jeunesse a payé un lourd tribu de par son innocence et son inconscience.
Le fait divers privé s’est transformé en crise politique jusqu’à entraver la bonne marche des activités..Une situation qui découle de la crise sanitaire et économique née de la pandémie de COVID 19. Il en est fallu de peu pour que nos voisins jubilent. Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cette accalmie.
Depuis le début du septennat, les contempteurs surpris, continuent de digérer mal cette écrasante victoire face à une opposition venimeuse, méchante et agressive. Chaque jour son Excellence est attaquée de partout et lynché dans les réseaux sociaux. Ce qui est inadmissible pour une institution. On me parle de liberté d’expression et moi, je parle de libertinage, de jalousie. Je vois personnellement cette haine très profonde et ailleurs. C’est très flagrant. On se croit tout permis dans la démocratie « Made in Sénégal ».
Partout, le Président est attaqué de par la gestion, la vie privée, la vie familiale par des sénégalais jaloux et des aigris. La stigmatisation a-t-elle menée partout. Ils ont oublié le Tout Puissant dans tout ça.
Excellence, je vous comprends et je vous envie dans cette resillience qui, au juste est un atout majeur. Votre caractère, votre comportement et surtout votre manière de gérer les sentiments et les émotions ont fait de vous un sage. Jamais, on ne vous a entendu verser dans des invectives ou dans des délations.
En ces moments pénibles surtout avec cette crise mondiale , l’espoir est toujours permis car vos ambitions commencent à prendre de plus en plus forme pour le bonheur de notre cher pays que vous portez à cœur. Vous avez le Sénégal au cœur et votre engagement pour la lutte contre cette maladie en est une illustration. Par tous les efforts, les vaccins nous sont parvenus. Votre esprit d’ouverture, votre générosité et votre amour l’Afrique sont à l’origine de vos largesses envers nos voisins.
A la première lecture de mon texte, mes parents du Nord seront les premiers à me lyncher, je n’en doute pas. Ils réclament les routes, les meilleures conditions de vie, les infrastructures scolaires et sanitaires, une agriculture moderne et un emploi effectif des jeunes.
Ils ont parfaitement raison Excellence mais qu’ils comprennent que l’Etat a son calendrier et que jamais au monde ils ne seront laissés au quai de l’émergence.
Les attentes sont nombreuses et l’impatience prédomine.
Dans la capitale sénégalaise je serai l’homme à bannir de part cette position courageuse. Ici, tout est priorité et exigence. Le robinet ne coule plus, la lampe s’est éteinte, les ralentisseurs font défaut, c’est Macky. L’on salit les rues, agresse de part et d’autres, c’est le Président.
Les marchands ambulants fixent leurs tables et encombrent la voie publique c’est le gouvernement de Macky. Chez les jeunes, les étudiants et surtout dans ma famille enseignante, l’on me traitera d’hypocrite.
Les engagements ne sont pas respectés, il faut faire la pression par la grève et des débrayages, saccager le bien public, le patrimoine de l’Etat pour manifester notre mécontentement ; Quelle hérésie ! Les activistes ne me rateront pas/
Ailleurs, chacun critique et ne voit que l’Etat en son chef Macky Sall fautif.
La société « civilo- politique » attaque, cogne et envahit les médias et les rues pour dénoncer certaines dérives qualifiées. La race d’activistes et l’opposition classique en fin de cycle me lyncheront. Un citoyen est libre de faire ou de dire tout ce qu’il veut mais l’Etat ne doit pas appliquer la loi communique –t-elle partout. L’on dira que je suis partisan.
J’assume.
J’assume et je témoigne que Macky est sur la bonne voie de l’émergence.
Le leadership a parlé à travers sa diplomatie dynamique . Le Président n’est pas aussi responsable que nous pour faire avancer le pays ? Chacun a sa partition à jouer. L’on oublie les réalités démographiques, le poids de l’héritage par le dérèglement du tissu social où l’on a valorisé la médiocrité, créé un déséquilibre dans le traitement salarial dans la fonction publique et j’en passe. L’on oublie par ces attaques de prendre en compte le volet socio culturel et cultuel de notre société. Une société de raccourcis et d’exigences récurrentes très amnésique.
Je ne parlerai pas du rôle de certains médias qui ont fait naitre une race de politiciens sans profession qui passent tout leur temps à débattre sur les plateaux télé et ou micros pour ne rien dire. Et plus est des experts en tout et spécialistes en rien dans la corporation journaliste.
Excellence, la marche est longue, cahoteuse et pavée d’obstacles.
Il faut beaucoup de courage et de responsabilité pour diriger un pays comme le Sénégal. Un adage pular dit : « Mo suusa bone laamotaako ».
Un mandat de l’action qui se concrétise à travers le PSE et les innovations. La postérité sportive retiendra les infrastructures de ARENA pour le basket, le STADE DU SENEGAL pour le football et l’athlétisme, l’ARENE de lutte et la réhabilitation sous peu de tous les stades du pays. Les avancées sur les autres dominent sont visibles pour les voyants, audibles et tactiles.
L’on retiendra également la politique de lutte contre la pauvreté par les bourses de sécurité familiales, la Couverture Maladie Universelle et dans le social et le religieux.
Les voies de communication ne sont pas en reste dans la réduction des distances et du temps de voyage. Votre charisme a beaucoup joué dans la stabilité, la restauration de la paix dans la sous-région et aussi pour une vie paisible au pays de la Teranga. C’est parce que les confréries cohabitent aisément, les peuples s’entraident, le cousinage fonctionne entre les ethnies, le dialogue islamo -chrétien vivant que le Sénégal bouge vers une émergence en toute quiétude.
Votre mérite est ailleurs car vous êtes une chance.
Généralement on a tendance à regretter les vaillants patriotes, les pionniers. Vous méritez honneurs et félicitations de la patrie.
L’engagement dans l’action vaut mieux que mille mots. J’assume mais je dénonce Excellence l’attitude de votre entourage de par sa passivité. Personne, sinon un seul parlementaire sur les plateaux à prendre votre défense. Devant la manipulation, la délation, la dénonciation, l’intoxication, aucune voix du parti ou de la coalition n’a osé affronter les contempteurs. Pourtant, pourtant, ils sont nombreux dans votre entourage nourris, blanchis, récompensés par votre grâce.
Combien sont ils ces opportunistes prompts à vous abandonner dès que les choses se compliquent. Ces collaborateurs qui n’existent que de par des pancartes dans vos déplacements , des effigies, des beaux discours, du virtuel ne sont pas fiables. Ils sont prêts à trahir. Vos amis sont ailleurs. Ils sont dans le passé lointain. Frustrés d’être écartés au profit des nouveaux faux amis, ils vivent dignement leur frustration et gèrent amèrement leur fidélité. Inconditionnel un jour, militant toujours, votre salut repose sur eux.
Les convaincus ne sont pas là où on les croit. Vous devez être ménagé.
Excellence, il n’est pas trop tard de réunir les fidèles à la famille élargie pour une cohabitation saine. Sans premier ministre, sans défenseurs, vous êtes exposé aux complots et aux attaques. Ces derniers jours ont révélé oh combien vous êtes solitaire au milieu de votre entourage ! Vos proches essaient de gérer leurs avantages et leurs privilèges dans un agenda caché.