Par Ousmane GUEYE
Le Magal est un événement très important dans le calendrier religieux national. Le fondateur du mouridisme mérite plus d” éloges et de prières car il est et demeure une chance pour le Sénégal. Son enseignement est immense et chacun peut s’y retrouver et en tirer profit. Quand, sur quelqu’un on prétend se régler c’ est sur le bon côté qu’il faut lui ressembler.
Point d’exhibitionnisme! C’est pourquoi, j’ôterai mon masque en or et mes boubous de valeurs pour chanter Bamba. Point de paraître ! La modestie, l’humilité et la sagesse doivent toujours nous guider car le Fondateur nous dit – on n’avait jamais accepté de porter des boubous à poches ; une leçon de vie que la postérité doit retenir. Et de lui, le mouridisme a adopté le culte du travail qui est à saluer et qui nous honore ailleurs.
En dehors de tous nos défauts, brillent souvent des étincelles qui font la fierté nationale à travers leur domaine respectif. Le mérite revient à nos vaillants lions Sadio et Gana qui nous gratifient et nous réconfortent au football. Gare aux nouveaux convoqués par notre agent de joueurs pour ne pas dire notre Entraîneur pour affronter la Namibie. Bienvenue à Bouna dans le Sénégal des reniements hérités de notre ancien Président. Que 2022 soit une année de respect des engagements !
Notre classe politique en lambeaux risque de perdre son charme avec le départ annoncé prématurément de l’Iman qui, à cette année aura atteint l’âge que le Prophète Mahomet avait quitté le bas monde. Derrière la politique, il y’a une vie et dès qu’on commence à réfléchir sur sa destinée, le pays peut changer. Beaucoup de dérives peuvent disparaître au bénéfice de la postérité désorientée et déboussolée privée de repères, de modèles.
NA BAR!