Par Ousmane Guèye
En fin finis le Cirque noir, le film des Infidèles et le théâtre de Kounkandé. Impudeur et scènes de contre valeurs décelées dans les deux cas et cas de conscience collectif chez le troisième.
Un faiseur de malin qui a pris tout un pays en haleine par un fracassement annoncé de la mer le jour de l’achoura. Un faux dévot qui a réussi son buzz par le canal de nos médias en panne de sujets d’actualité mieux, des médias des faits sociaux.
Cette corporation jadis crédible est devenue aujourd’hui la risée de tous à cause de ces piètres journalistes, de ces chroniqueurs malhonnêtes et partiaux et de ces animateurs laudateurs.
Tous mettent d’abord leur personne au-dessus de l’essentiel. Chacun est star dans son domaine et le public innocent et naïf, leur raison d’être, n’y récolte que des brindilles d’incompétence et de désinformation.
Bref, des médias bidons malgré le courage et la volonté des patrons de presse. Cette presse nous inonde de faits divers à la hauteur des dégâts causés par les fortes pluies dans la banlieue de Dakar et bailleurs.
Le spectre des inondations à repris et la phobie des eaux a fait sortir les populations de leurs demeures. Elles sont également sorties pour dire non aux accidents de la route et surtout assez du corridor Dakar-Bamako.
L ‘accident à Kaolack était la goutte de trop. Paix aux âmes des victimes et que soient entendues et retenues les enseignements tirés de la déclaration du Khalif des Tidianes. Que soient exaucées les prières formulées pour que le cas de l’école Diaz School ne se reproduise et que le consensus soit trouvé entre les Maires pour la gestion du marché de Sandaga.
Ce mauvais résultat dans cet établissement est le reflet de notre société où en politique, on peut reprendre service après renvoi pour manquement ou pour faute grave dans la gestion. Le redoublement et le recyclage sont permis c’est pourquoi toutes les victimes du dernier réaménagement ministériel sont presque de retour.
On abat les cartes au moment où la pandémie bat les records. Campagne pour l’inscription massive des primo votants, inscriptions sur les listes électorales, vaccination ralentie faute de vaccins, respect des mesures d’hygiène, geste barrières, port du masque, et autant de faits estivaux qui ont plombé nos artistes dans la production des tubes de l’été.
Vivement les vacances loin des plages dangereuses! Plus de vigilance et de contrôle pour notre jeunesse trop loin de l’Excellence. Chapeau aux échappés!
NA BAR !