La transhumance a été valorisée. La longévité du compagnonnage écourtée, la légitimité ignorée. Certes, tout choix est difficile mais certains sont plus pénibles. Les conséquences des troubles, des échecs électoraux et également de gestion ont motivé le départ de beaucoup de ministres. Le Patron n’est jamais pressé quand il faut taper fort au moment venu.
Il pardonne les scandales et sanctionne les détails. C’est un homme imprévisible, stoïque, éprouvé qui sait gérer ses émotions et endurer ses maux. Un bon Chef qui sait sanctionner à temps. On ne peut pas faire un tel parcours et ne pas en tirer des leçons de vie. Avec Macky, on peut croire tout se permettre mais on ignore la personne. En dehors de son ADN de ” ceddaagu”, il y’a chez lui la patience de l’araignée. Il sait s’attaquer aux fauves, chasser les mouches et dompter les renards. Des qualités propres à lui, et à lui seul pour qui connaît l’homme.
Il y a des trajectoires, des hasards de la vie qui marquent à jamais. Celui qui sait transformer les difficultés en atouts en gérant ses émotions est un homme spécial. De plus, la discrétion aidant, il devient un homme à craindre. Notre cher camarade est un homme difficile à connaître, imprévisible mais très intelligent, une bête politique. Il a la patience et les qualités de Diouf et maîtrise bien les leçons de Wade. Il a une intelligence émotionnelle extraordinaire.
La parade de certains ministres, la mauvaise gestion de certains dossiers et surtout l’aboulie des uns et l’excès de gel des autres lui laissent indifférent. Dans sa logique de faire du Sénégal un pays émergent par un legs sûr et fructueux sont entre autres ses vœux.
On peut tout lui reprocher sauf l’amour de sa patrie avec un bilan très satisfaisant en matière d’infrastructures et une sécurité sans commune mesure. Si nous fêtons presque mensuellement en toute quiétude dans une sous-région instable, nous lui devons cette reconnaissance. Il nous assure une sécurité qui nous permet de faire toutes les fêtes et cérémonies sans crainte. Merci Excellence ! Nos religieux ne s’en plaignent guère. Avec Macky, les indicateurs de développement sont aussi perceptibles à travers la réduction de la distance. On ne mesure plus les distances par des kilomètres, l’unité est aujourd’hui estimée en heure. Le social bouillonne malgré tous les efforts de l’Etat mais il faut aussi intégrer dans ce cas le boum démographique. Les inondations existent certes, mais l’action de l’homme est à ne pas négliger. Une population jeune avec des rêves immenses mais très paresseuse et partisane du moindre effort.
Comme l’Égypte avait ses plaies, les nôtres sont l’incivisme et l’indiscipline qui complètent les 7 péchés capitaux.
En politique, tout se croit permis. Les partis politiques classiques ont laissé la place aux activistes, aux identifiants d’une société civile que je qualifie de vil et de politique. Tout est zéro chez nous en politique. On peut reprocher à un blanc tous les défauts du monde mais refuser d’admettre la couleur de sa peau est une vie. Détrôner, haïr, combattre, vouloir changer un Président parce qu’il ne me plaît pas, voilà l’attitude insensée du Sénégalais 2.0.
Savoir choisir, savoir conserver et savoir changer doivent nous animer. Le pouvoir est divin. Au travail.