En février 2021, le climat des affaires s’est dégradé par rapport au mois précédent. L’indicateur qui le synthétise, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a perdu 1,9 point et s’est maintenu au-dessous de son niveau de long terme. Cette situation reflète l’orientation particulièrement défavorable des opinions des prestataires de services.
Dans l’industrie, l’approvisionnement difficile en matières premières (48%), l’insuffisance de la demande (43%), les difficultés de recouvrement des créances (38%) et la concurrence supposée déloyale (29%) ont, majoritairement, constitué les principales contraintes à l’activité. Néanmoins, le climat des affaires s’est renforcé (+0,4 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet de l’optimisme des chefs d’entreprises sur les perspectives de production.
Au titre du sous-secteur des services, les interrogés ont majoritairement évoqué la concurrence jugée déloyale (50%), les difficultés de recouvrement des créances (25%), la fiscalité (25%) et l’insuffisance de la demande (25%) comme les principales entraves à l’activité, en février 2021. Par ailleurs, le climat des affaires s’est dégradé (-5,3 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec le pessimisme des interrogés quant aux perspectives de tarification des services.
S’agissant du commerce, l’insuffisance de la demande (100%), les difficultés de recouvrement des créances (100%), l’approvisionnement difficile en marchandises (33%), la concurrence jugée déloyale (33%) et la fiscalité (33%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en février 2021.
Néanmoins, le climat des affaires s’est amélioré (+1,8 point) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations positives des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux commandes reçues. L’optimisme des interrogés quant aux perspectives de commandes a, aussi, contribué à la bonne tenue de l’indicateur dans le sous-secteur.