Climat des affaires : le spleen des chefs d’entreprises

Eco-Finance

Le climat des affaires s’est, en rythme mensuel, dégradé en mai 2021. L’indicateur qui le synthétise, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a perdu 2,4 points tout en restant au-dessus de sa moyenne de long terme. Cette dégradation traduit la perte de confiance des prestataires de services.

Dans l’industrie, les chefs d’entreprises enquêtés se sont majoritairement plaints de l’approvisionnement difficile en matières premières (37%), de la concurrence supposée déloyale (37%) et de l’insuffisance de la demande (30%) comme principaux facteurs qui limitent le développement du secteur.

Toutefois, le climat des affaires s’est légèrement amélioré (+0,3 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet de l’orientation positive du solde d’opinion relatif à la production.

Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont la concurrence jugée déloyale (67%), le recouvrement difficile des créances (67%), la fiscalité (33%), le coût des intrants (33%) et l’insuffisance de la demande (33%).

Néanmoins, le climat des affaires s’est renforcé (+3,2 points) dans le sous secteur, en rythme mensuel, en liaison avec les orientations favorables des soldes d’opinion relatifs à l’activité générale et aux commandes (publiques et privées). L’optimisme des chefs d’entreprises enquêtés quant aux perspectives d’activité et de commandes (publiques et privées) a, aussi, contribué à la bonne tenue de l’indicateur du sous-secteur titre du sous-secteur des services, les interrogés ont majoritairement évoqué les difficultés de recouvrement des créances (44%) et la concurrence jugée déloyale (44%) comme les principales entraves à l’activité, en mai 2021. Par ailleurs, le climat des affaires s’est dégradé (-5,8 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous les orientations défavorables des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux prévisions de chiffre d’affaires.

S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), l’approvisionnement difficile en marchandises (50%), la concurrence jugée déloyale (50%), la fiscalité (50%) et l’insuffisance de la demande (50%) sont les contraintes à l’activité les plus citées par les interviewés, en mai2021. Néanmoins, le climat des affaires a été reluisant (+2,4 points) en rythme mensuel, à la faveur des orientations particulièrement positives des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’af[1]faires et aux commandes reçues.

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