Le climat politique actuel préoccupe le monde des affaires. «L’économie et l’investissement reposent sur un climat social apaisé. Il faudrait que nous tenions compte de cet élément en trouvant les moyens d’avoir des conditions favorables aux investissements», affirme Adama Lam, le président de la confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes). Il s’exprimait en tant que porte-parole du secteur privé au lancement du processus de formulation du plan national de développement et de son plan d’actions prioritaires 2024/2028.
Il faut que les gens se parlent. On est arrivé à un moment où il faut se parler. Même les crises les plus importantes dans le monde ont fini toujours autour de la table des négociations. Il faut que les acteurs politiques sachent raison garder dans une situation pareille. On ne peut pas avoir une nation comme ce qui a été construit et continuer à se regarder en chien de faïence», martèle Adama Lam.
«On ne peut pas dissocier l’économie de la politique. Pour que l’activité économique puisse s’exercer de façon optimale, il faut qu’il ait un climat apaisé», renchérit Abdoulaye Ly, directeur exécutif du Club des investisseurs sénégalais. Et de poursuivre : «On est dans une situation d’incertitude qui interroge tout le monde. Il faut résoudre ce préalable». Adama Lam indique que le secteur privé est disposé à accompagner tous les processus qui peuvent mener vers une cohésion sociale durable.
