L’Afrique cherche des propositions concrètes pour mieux se positionner dans l’économie mondiale. C’est l’objectif du Forum Africain sur le Commerce et l’Investissement (FACI 2025), organisé par l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane

Commerce et investissement: l’Afrique veut mieux se positionner dans l’économie mondiale

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L’Afrique cherche des propositions concrètes pour mieux se positionner dans l’économie mondiale. C’est l’objectif du Forum Africain sur le Commerce et l’Investissement (FACI 2025), organisé par l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Cette rencontre dont le thème est : «Commerce International et Investissements en Afrique : Crises, Perspectives et Solutions». «C’est une opportunité unique d’échanger, de débattre et surtout, d’imaginer ensemble les contours d’un avenir économique africain plus résilient, plus inclusif et plus ambitieux», explique le Pr Samuel Ouya. Le recteur de l’Université numérique souligne que l’Afrique doit jouer pleinement son rôle en affirmant ses atouts et en façonnant son propre modèle de développement.

«Le commerce international et l’investissement en Afrique peuvent devenir des moteurs essentiels de développement, mais cela nécessite une vision audacieuse, une volonté politique forte et un engagement constant de la part de tous les acteurs économiques et sociaux», affirme de son côté, Serigne Guèye Diop. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, qui a présidé la rencontre, affirme que les bouleversements géopolitiques mondiaux ont des répercussions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. D’après lui, cela complique l’accès de nos pays aux marchés internationaux et freine les investissements étrangers. Malgré tous ces défis, Serigne Guèye Diop assure que l’Afrique est plus que jamais à une phase décisive pour tirer profit des opportunités qui se présentent à elle.

La Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf) crée un marché de plus de 1,3 milliard de personnes avec un Pib combiné d’environ 3 400 milliards de dollars. Ce marché élargi représente une occasion unique pour les entreprises africaines de se diversifier et d’accéder à de nouveaux clients sans les barrières traditionnelles. «Notre pays grâce à l’industrialisation pourra ainsi se positionner comme fournisseur clé dans ces échanges», espère Serigne Guèye Diop. Le professeur Samuel Ouya indique que son université peut fournir des solutions innovantes pour les Pme locales, en les accompagnant dans leur transformation numérique et leur expansion sur les marchés internationaux.

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