Les deux start-ups Yobouma et Sen Vitale sont les gagnantes sénégalaises de la compétition lancée par la Banque mondiale. Elles ont été couronnées, ce vendredi, lors de la finale organisée par l’incubateur de start-ups Jokko labs. Elles représenteront ainsi le Sénégal et tenteront de décrocher le titre de champion du Sahel, la start-up ayant la meilleure idée et le meilleur plan d’affaires, et qui tiendra à Bamako au mois de septembre prochain.
Cette compétition regroupe sept pays de la sous-région sahélienne et la start-up vainqueur bénéficiera d’un accompagnement, de visibilité, du réseau et des financements allant de 2 et 15 millions de Francs Cfa de la part de Banque mondiale.
Yobouma a développé une application de réservation dans le domaine des transports en commun. Quant à l’application Sen Vitale, elle permet aux patients d’avoir dans une puce électronique toutes les informations médicales leur concernant. Ce qui va faciliter le travail du médecin.
Cette première édition du Marathon du Sahel, une compétition internationale d’entrepreneuriat qui a pour but de faire émerger les meilleures jeunes start-up de la région, selon Yandé Thiam, responsable de Jokko abs.
La Banque mondiale justifie son choix porté sur la zone par le fait que le Sahel fait face à des problématiques d’accès à l’éducation, à la santé, à des enjeux climatiques et plus largement, à une mutation profonde de sa société.
«En effet, d’ici 2065, 30% de la population africaine sera composée des 15-24 ans (source). Cette transition démographique est une fenêtre d’opportunités et peut devenir un fort moteur de croissance économique comme le démontre certaines startups et autres initiatives issues de la zone. L’entrepreneuriat peut être un véritable levier de développement pour le Sahel. Dans un contexte de croissance démographique et d’urbanisation rapides, ainsi que de croissance économique robuste, les écosystèmes entrepreneuriaux nationaux se renforcent et se structurent», explique l’institution financière internationale.