Les prix à la consommation ont affiché une augmentation de 2,2% en 2021, après 2,5% en 2020. Ainsi, l’inflation atteint son plus haut niveau depuis 10 ans, nonobstant l’année précédente marquée par les mesures de restriction des déplacements pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Au cours de cette année sous revue, toutes les fonctions de consommation se sont renchéries, hormis celle de la « communication » qui a enregistré une baisse des prix de 3,6%. Les hausses de prix les plus prononcées sont enregistrées au niveau des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+2,9%), des « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer » (+2,9%), des « biens et services divers » (+2,5%), des services de « transports » (+2,3%), de « restaurants et hôtels » (+2,3%), « d’enseignement » (+1,7%), ainsi que de « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (+1,5%).
Les prix à la consommation en 2021 ont enregistré une longue phase haussière allant d’avril à octobre avec de forts accroissements en juillet et août. Ils ont ensuite subi une détente au mois de novembre avant de se relever légèrement en décembre.
Le resserrement de l’offre de certains produits locaux, ainsi que la hausse des cours mondiaux des matières premières de base, notamment les produits alimentaires, ont favorisé la montée des prix à la consommation.
Le renchérissement des produits alimentaires a expliqué à plus de 70% l’évolution de l’indice d’ensemble.
Ces tensions inflationnistes ont poussé les autorités à prendre des mesures de régulation des prix de certaines denrées de première nécessité à la fin du troisième trimestre. De même, les prix de certaines fonctions de consommation, telles que les « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer », les biens et services de « transports », de « restaurants et hôtels », « d’enseignement », ainsi que de « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » ont aussi concouru au relèvement des prix intérieurs.
