Aujourd’hui l’oignon est ou fait partie des denrées alimentaires les plus chères sur le marché local, malgré qu’il soit cultivé au Sénégal. En effet, la production locale n’arrive pas couvrir la demande annuelle qui s’élève à 300 mille tonnes, selon Oumar Diallo le directeur du commerce intérieur qui indique que la demande mensuelle s’élève à 25 mille tonnes par mois.
Ce qui occasionne souvent une rupture de stocks et favorise les spéculations sur les prix avant qu’on ne fasse recours à l’importation. «C’est la loi de l’offre et la demande qui détermine les prix. Cette année les prix de l’oignon ont flambé car, il y a eu sur le marché une situation de quasi rupture due au fait que la production locale arrive à sa fin et que les importations viennent juste d’être ouvertes », affirme Oumar Diallo.
Selon lui, la production locale a couvert le marché du mois de janvier au mois d’août. Nous avons ouvert les importations le 12 août et les premiers stocks que nous avons reçus et qui nous viennent de la Hollande et du Maroc s’élèvent à plus de 18 mille tonnes en 10 jours.
