Il s’avère que le riz de la vallée est peu compétitif sur le marché local, vu son coût plus élevé que celui du riz importé. «Le riz local coûte plus cher que le riz importé. Mais il faut comprendre que la qualité n’est pas la même. Le riz de la vallée est meilleur que le riz importé », affirme le directeur général de la Saed, Aboubakri Sow.
«Néanmoins, dit-il, nous travaillons pour améliorer sa compétitivité sur le marché, en le rendant plus accessible. Pour la troisième phase de ce projet, nous allons travailler plus sur la qualité du riz. Nous voulons un label fleuve Sénégal».
Par ailleurs, le directeur général de la Saed révèle que le Sénégal est entre 5 et 6 tonnes de rendements à l’hectare, malgré le potentiel des variétés qui peuvent aller jusqu’à 10 voire 12 tonnes à ha. «Nous avons encore des marges de progrès importants et si on les améliore nous allons contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance en riz », déclare le directeur général de la Saed. Ce dernier s’exprimait lors du lancement du projet de renforcement de la chaîne de valeur rizicole dans la vallée du fleuve Sénégal (Papriz3) financé par la coopération japonaise. Ce projet d’un montant global de 25 milliards de francs Cfa par la coopération japonaise, contribuera, selon Morishita Hiromichi, à l’augmentation de la production locale et à l’amélioration de la rentabilité du riz de la vallée du fleuve Sénégal.
