Le directeur du Commerce intérieur alerte sur une possible rareté des denrées alimentaires et donc inévitablement une hausse des prix. «Nous avons été rattrapés par la crise Russo-ukrainienne. Aujourd’hui, nous sommes de plain-pied dans les conséquences immédiates de cette guerre. Les tensions qui en sont issues font passer les cours du blé de 325 euro la tonne au mois de janvier 2022 à 450 euros la tonne à nos jours, soit une hausse de plus de 60 % sur le prix d’achat», a affirmé Oumar Diallo, le directeur du Commerce intérieur.
Il s’exprimait en conférence de presse pour faire une évaluation des mesures sur les prix des denrées alimentaires suite aux tensions mondiales. Il indique également un problème de disponibilité de certains produits sur le marché international. Selon lui, certains produits se rarifient. Une pénurie est constatée sur le marché. Il affirme que l’Indonésie qui est le plus grand producteur mondial d’huile de palme n’exporte plus son huile végétale comme brut. Il a rejoint la Malaisie qui avait pris la même mesure un mois avant. «Donc, nous allons vers des difficultés en termes d’approvisionnement des marchés et en termes de disponibilité de ce produit et personne ne pense à une possibilité de baisse des prix au niveau mondial», révèle-t-il.
Oumar Diallo souligne que, aujourd’hui, la priorité c’est de veiller à ce qu’on puisse malgré ce contexte international défavorable, avoir suffisamment de riz, du sucre, de l’huile et du blé.