Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, trouve que la réduction des émissions de gaz à effet de serre est pour cette édition «l’enjeu principal des négociations sur le climat». Aussi, il insiste sur l’’adoption d’un accord sur le marché international du carbone, l’examen du «Mécanisme de Varsovie» sur les pertes et préjudices liés aux changement climatique et son financement, la reconstitution du Fonds d’Adaptation à travers la contribution des États et les revenus tirés des mécanismes de marché au titre de l’Accord de Paris et la définition d’un nouvel objectif de financement de la lutte contre le changement climatique pour 2025.
Quant à Madeleine Diouf Sarr, cheffe division changement climatique à la Direction de l’Environnement et les établissements classés, elle a mis l’accent sur les besoins financiers en matière de lutte contre les changements climatiques.
«Les besoins financiers sont estimés à 13 milliards de dollars dont: 4,7 milliards de dollars pour l’inconditionnel, 8,1milliards pour le conditionnel, 8,5 milliards pour l’atténuation (3,4 inconditionnel et 5,1 pour le conditionnel) et enfin 4,3 milliards pour l’adaptation (1,4 pour l’inconditionnel et 2,9 pour le conditionnel », dit-elle. Elle ajoute que la Cdn regorge d’options fortes qui vont permettre d’accompagner le secteur industriel vers une industrie verte, mais aussi de stocker le carbone via la foresterie, avec un reboisement de plus de 200 000 hectares avec le Pse vert.