Pour ce qui est du cours du pétrole en 2022, la tendance haussière devrait se poursuivre avec le maintien des sanctions imposées par l’Union européenne au pétrole russe, selon le Rapport Économique et Financier (REF) qui est un document annuel d’analyse macroéconomique qui accompagne le projet de loi de finances initiale (LFI) soumis à l’Assemblée nationale.
De plus, les anticipations des sept (07) pays exportateurs de pétrole, sur l’introduction d’un prix plafond sur l’exportation du pétrole russe, a exacerbé les cours de l’or noir. Ainsi, selon les prévisions du FMI publiées en juillet 2022, le cours du baril de pétrole (WTI) devrait progresser de 50,4%, passant de 69,1 dollars en 2021 à 103,9 dollars en 2022.
En revanche, en 2023, d’après le document, le cours du baril s’établirait à 91,1 dollars, soit un repli de 12,3% par rapport à 2022. Concernant les cours des autres matières premières (hors combustibles), ils s’accéléreraient en liaison avec la hausse des produits pétroliers pour atteindre 10,1% en 2022 avant de se replier de 3,5% en 2023.
L’année 2023 coïncidera avec le démarrage de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières qui devraient renforcer le cadre macroéconomique sur la base des options stratégiques pour une croissance économique forte, durable et inclusive. Et le gouvernement compte sur ces ressources pour atteindre une croissance économique à deux chiffres.
Néanmoins, selon le document, au plan macro-budgétaire, la mise en œuvre des projets structurants et des réformes clés, permettra de stimuler davantage l’investissement privé national et étranger, de soutenir la diversification des moteurs de la croissance et de renforcer la résilience de l’économie. Le déficit budgétaire poursuivra sa tendance baissière en 2023 et devrait être à 3,0% dès 2024, conformément aux critères de convergence de l’Uemoa.
