On parle beaucoup du nombre élevé des contaminations, mais très peu s’intéressent aux conséquences de cette troisième vague sur l’activité économique nationale. Or, cette crise sanitaire a des effets désastreux avec une baisse de l’activité économique marquée par une baisse des importations.
Cette baisse des importations est synonyme d’une baisse des recettes douanières sur lesquelles compte l’Etat. En effet, ¼ du budget national provient des impôts et autres taxes à l’import pour le budget. «Notre croissance est tirée par le RESTE DU MONDE. En effet la croissance de notre PIB est fortement dépendante des droits de douanes donc des importations », affirme l’expert financier Guy Silva Thiam.
Par ailleurs, cette troisième vague constitue un véritable coup de massue pour les hôteliers qui n’entrevoient plus le bout du tunnel. Leurs réceptifs sont vides depuis la première vague.