Au premier trimestre de l’année 2022, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel, corrigé des variations saisonnières (CVS), s’est replié de 2,2%, par rapport au trimestre précédent, selon l’agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).
Ce résultat est consécutif à la régression des valeurs ajoutées des secteurs secondaire (-8,3%), et tertiaire (-0,3%). En outre, les taxes nettes de subventions sur les produits ont également fléchi de 5,6%.
La baisse du secteur secondaire est en relation avec le recul de l’activité dans la quasi totalité des sous-secteurs tels que le raffinage du pétrole et cokéfaction (-88,8%) sous l’effet des travaux de maintenance de la SAR2 , les activités extractives (-15,4%), la fabrication de produits chimiques de base (-14,7%), la fabrication de produits agroalimentaires (-10,9%) et la fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction (-7,3%).
S’agissant de la baisse de la valeur ajoutée du secteur tertiaire, elle est due à la contreperformance des sous-secteurs des services d’hébergement et de restauration (-41,5%) et des activités financières et d’assurance (-0,5%). Cependant, la baisse de la valeur ajoutée du secteur a été atténuée, notamment, par la progression des activités domestiques (+3,1%), des autres activités de services (+3,0%) et des activités immobilières (+1,9%).