Le Conseil constitutionnel a décidé sagement de s’aligner sur la date retenue par le Président de la république, selon Ndiaga Sylla. «Il y a lieu de noter l’antériorité de l’avis livré au Président sur l’examen des recours des candidats. En tout état de cause, il n’y a plus de carence », souligne cet expert électoral.
Par conséquent, dit-il, le Président exerce la plénitude de ses fonctions. En décidant d’organiser l’élection avant l’expiration du mandat, le Président de la république restera en fonction jusqu’à l’installation du Président élu (considérant 18 de la décision du du Conseil du 6 mars 2024)