L’année 2019 fait ressortir un coût global de 750 milliards de francs CFA, soit une hausse, en valeur absolue, de 41 milliards par rapport à l’édition de 2018.
Cette hausse s’explique par l’augmentation des mesures évaluées du fait de la disponibilité des données d’une part, et d’autre part, par l’augmentation des dépenses fiscales au niveau des régimes de droit commun d’une hausse de 95 milliards en valeur absolue.
Par contre, on note une diminution du montant des exonérations au niveau du régime dérogatoire de 54 milliards en valeur absolue en passant de 212 milliards en 2018 à 158 milliards en 2019.
Ce montant global obtenu à travers l’évaluation des mesures de dépenses représente 29,6% des recettes fiscales de la même année. Rapporté au PIB, le manque-à-gagner représente 5,4%.
Ces dépenses fiscales sont des renonciations à des ressources pouvant, parfois, soulager les contribuables par la construction d’hôpitaux, d’écoles, d’universités, de routes… selon Birahime Seck, le coordonnateur du Forum civil. Selon lui, les contribuables ont le droit de connaître leurs destinations, les bénéficiaires et les montants.