Les dépenses budgétaires ont été exécutées à hauteur de 3702,4 milliards à fin septembre 2023 contre 3473,7 milliards un an auparavant, soit une augmentation de 229,2 milliards (+6,6%). Cette orientation traduit la hausse des transferts et subventions, des intérêts sur la dette ainsi que de la masse salariale. En effet, les dépenses de transferts et de subventions se sont accrues de 16,1% pour se situer à 1037 milliards, à fin septembre 2023. Les charges d’intérêts sur la dette (407,1 milliards) et les traitements et salaires (951,1 milliards) se sont confortées, respectivement, de 35,2% et 19,0%.
En revanche, les investissements globaux sont passés de 1187,2 milliards à fin septembre 2022 à 1017,5 milliards sur la même période de 2023, soit une contraction de 14,3%. Ce repli est perceptible sur les composantes financées sur ressources internes et externes exécutées, respectivement, à hauteur de 606,5 milliards et 411,0 milliards. Par ailleurs, les dépenses de « fournitures, entretien et autres » se sont légèrement repliées de 1,0%, passant de 293,0 milliards à 290,0 milliards sur la période sous revue, en cohérence avec les efforts de rationalisation des dépenses de consommation.