Le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) fait face à plusieurs défis qui freinent son expansion et son efficacité. Le premier est sans doute la dette que l’Etat lui doit; plus de 300 milliards de francs cfa, selon Oumar Ndir, le président du syndicat des Btp.
Il y a également l’accès limité au crédit. En effet, les entreprises du BTP, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), rencontrent des difficultés pour obtenir des crédits bancaires à des conditions avantageuses. Les banques exigent souvent des garanties importantes que ces entreprises ne peuvent pas toujours fournir.
Cela favorise les entreprises étrangères qui ont beaucoup plus de moyens financiers et qui ont raflé tous les gros marchés du Pe cela s’ajoutent les retards des paiements. Les retards dans le versement des fonds par les bailleurs ou les autorités publiques affectent la trésorerie des entreprises, compromettant ainsi leur capacité à honorer leurs engagements.
Il y a aussi les variations des prix des matériaux de base (ciment, acier, sable, etc.) rendent difficile la planification budgétaire des projets.
En outre, le Sénégal dépend fortement des importations pour certains matériaux de construction, ce qui expose le secteur aux fluctuations des taux de change et aux pénuries mondiales.
Enfin, les procédures de mise en œuvre des projets (permis de construire, appels d’offres, etc.) sont souvent longues et complexes, ralentissant les chantiers.
