Le volet économique est complétement occulté, dans le cadre du dialogue national.
Comme on pouvait s’y attendre d’ailleurs, la politique a pris le dessus et écrase les autres secteurs d’activités de la vie nationale. Aujourd’hui, on ne parle que du statut du chef de l’opposition, de la révision du fichier électoral, de l’éventualité d’un report des élections locales.
Alors que l’économie devait être au cœur du dialogue national, surtout en cette période marquée parce la crise sanitaire qui a mis à genou l’économie d’une part et d’autre part, le plan de relance de l’économie nationale en gestation.
Et dire que le comité de pilotage du dialogue national, qui s’était réuni au mois de février dernier, avant la pandémie, avait décidé de faire de l’économie la pierre angulaire du dialogue national. Surtout dans un contexte de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.
En effet, la commission économique du dialogue national dirigée par Baidy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp), devait se pencher sur la transformation structurelle et la croissance pour une économie compétitive, inclusive et résiliente.