Par Papa Mody Sow
Les coalitions de la majorité et de l’opposition, mais également les représentants de la société civile assumeront une lourde responsabilité devant l’histoire en cas d’échec ou de blocage du prochain dialogue national prévu à partir du 30 mai prochain. Les “va-t’en guerre” n’y ont pas leur place. Car contrairement à l’esprit des rings, ce dialogue va beaucoup plus convoquer le cérébral que le musculaire. Surtout en ces temps de violences et d’invectives gratuites!
Donc les sélections doivent être fines tant du côté du pouvoir que des autres parties prenantes. Les craintes légitimes largement partagées se justifient au regard de certaines prises de positions extrémistes déjà exprimées par des voix autoritaires et peu autorisées, puisque sans aucune concertation au préalable sur leurs propos au sein de leurs camps respectifs. Le succès de ce dialogue dépendra de la qualité de la composition des délégations. Toutefois il faut éviter de reconduire les mêmes éléments qui avaient plombé le dernier Dialogue National à cause de surenchères inutiles. Les mêmes représentants risquent de produire la même parodie.
Journaliste consultant