Par Papa Mody Sow, journaliste consultant
Beaucoup de peuples aveuglés par des politiciens marchands d’illusions ont fini par regretter leurs chefs d’état. Longtemps après la chute du mur de Berlin, les allemands de l’est ne revenaient de leurs illusions devenues traumatismes. Les peuples iranien, irakien, lybien, chilien, gambien, malien -et j’en passe!- vivent aujourd’hui des cauchemars après avoir insulté leur propre histoire, leurs propres bâtisseurs.
Nous ne souhaitons point que cela nous arrive au Sénégal
Mais entre le souhait et le vaste travail politico idéologique qu’il faut entreprendre dès à présent, il y’a encore des mètres cubes de sueur à verser sur le terrain pour pérenniser les acquis, et inverser les tendances négativistes ou nihilistes alimentées par une puissante machine de propagande et de victimisation.
Surpris par l’ampleur dans un laps de temps des réalisations du président ingénieur bâtisseur, les opposants aveugles ou aveuglés développent la grisaille ,disons, tentent de cultiver une atmosphère maussade, en surdimensionnant les difficultés liées conjoncturellement aux lourds impacts de la pandémie covid19 sur l’économie mondiale en général, ainsi que sur les pays peinés par les programmes d’ajustements structurels et par le poids de la dette et de son service.
Malgré tout, et grâce à une ingénierie financière doublée d’un climat de confiance, à travers des réformes du code d’investissements et une démocratie consolidée et sécurisée, l’état du Sénégal attire des partenaires convaincus que notre pays s’est bien lancé dans la voie du développement que confirment les nombreuses infrastructures que ne cesse d’inaugurer avec panache le président de la république.
Nous sommes loin de croire à l’unanimisme unipolaire dans la lecture ou l’interprétation des immenses réalisations du président en quelques 9 ans, après 2 ans de correction ou de redressement d’un lourd héritage relatif aux types de montages des dossiers de financements et leurs amortissements, tout en poursuivant le paiement de la lourde dette et de son service.
La population apprécie la large gamme de grandioses réalisations: hôpitaux avec un plateau relevé, écoles et universités de proximité, développement de l’économie numérique, la mobilisation des financements innovants pour la prospection, l’exploitation, la production future et le partage du gaz et du pétrole.
Le secteur informel s’est avéré à la fois pourvoyeur de nombreux emplois et vecteur de croissance dans l’industrie transformationnelle. Les dorsales électriques, routières et autoroutières, les nouveaux autoponts, ponts, ports et aéroports, les pôles urbains et les hubs et zones industriels ont largement modifié le visage physique du pays, et en plus considérablement amélioré le climat des affaires.
Nous ne connaissons plus les longues périodes de délestages électriques et de pénuries de toutes sortes. Certes, l’hydraulique rurale reste un casse-tête, malgré les centaines de forages et ouvrages mis en service. Le seul déficit à combler reste le civisme .
L’ennemi des sénégalais est leur propre tendance à sous-estimer leurs acquis quand le reste du monde nous envie pour notre grande résilience face aux sérieux défis de développement.. Ne jouons pas avec le feu de la violence et de l’intimidation auquel semble avoir pris goût une certaine opposition qui prépare ainsi sans en rendre compte le lit de son autodestruction.
“La violence appelle la violence”, a t’on coutume de dire. La paix est plus indispensable que la violence pour le développement d’un pays. Détruire et brûler pour accéder au pouvoir est une arme à double tranchant. Le cas du Tchad en est une parfaite illustration.
Les cadres de Benno Book Yakaar, de Vision Macky 535, du Club Sénégal Emergent, de la majorité présidentielle mais également ceux de l’opposition consciente ont l’impérieux devoir de préserver la démocratie des urnes pour ne pas se transformer en fossoyeurs d’un grand dessein: le Sénégal de tous pour tous pour lequel le président Macky Sall a jeté les fondamentaux.
President administrateur général du Parti de l’espoir et du progrès-PEP