Par Ousmane Guèye
Depuis 2019, et dès les premières heures de son élection au premier tour, la question d’un 3e mandat supposé du président Macky Sall s’est posée et prend aujourd’hui une tournure politique, hors du cadre constitutionnel, devenant ainsi un sujet qui prend en haleine tout le pays.
Un tel débat ne saurait constituer une priorité politique au détriment des urgences de l’heure, qui exigent des solutions rapides et durables pour les populations.
Le Président Macky Sall est resté dans cette dynamique en conformité avec ses prérogatives, et au respect du pacte politique le liant à son peuple depuis le yonu yokuté jusqu’au Plan Sénégal Emergent, avec son catalyseur qu’est le PAP2A qui a profondément et positivement modifié l’écosystème infrastructurel et productif du pays, le mettant aux normes internationales, au ratio de compétitions et de classements, et en rapport au coefficient de satisfaction des populations par rapport aux politiques publiques.
Qui doit être candidat ? Quelles sont les conditions requises pour l’être? Quelle est l’institution juridique qui a la compétence de validation de la candidature ?
En répondant sans démagogie aucune à ces questions, toute la classe politique sait qu’il est établi, à travers le code électoral dont ils sont les concepteurs à chaque revue, que pour la première phase de constitution et dépôt de candidature, le maillon en jeu demeure le candidat intuitu personnel porté par le parti ou la coalition de partis, ou le parrainage selon des normes consacrées aux candidatures indépendantes.
La deuxième phase, demeure celle de l’acceptation, c’est à dire de la validation. Elle est du ressort du conseil constitutionnel, dont les décisions s’appliquent à tous.
La victoire d’un candidat revient au peuple sénégalais qui exerce dans les urnes son devoir citoyen pour son choix.
Là aussi, le verdict s’impose impérativement à tous. Dès lors, s’avèrent surpéfétatoires cette clameur inutile et ces pressions acharnées qui ressemblent à un chantage ou à des menaces sur le Président de la République et sur le système démocratique du pays.
En réalité, le débat est de cette manière biaisé. Si le Président devait être candidat, il reviendrait au conseil constitutionnel de donner la suite qui sied à la validation de sa candidature ou non. En fait, l’opposition nihiliste à satiété,
– au-delà de l’effet populiste de ses actes et discours tendant à manipuler l’opinion sur leur représentativité exagérément amplifiée par des réseaux sociaux à leur solde, – est dans la panique, puisque consciente d’une débâcle certaine devant le candidat Macky Sall.
Si elle est convaincue de sa majorité réelle dans le pays et dans la diaspora, et si elle croit que le régime est “finissant”, elle devrait plutôt saluer la candidature prochaine du président Macky Sall et le battre démocratiquement pour entrer dans l’histoire comme les premières alternances intervenues en 2000 et en 2012.
En toute équité et en toute loyauté, conforté par l’éthique de responsabilité, je suis de ceux qui souhaitent la candidature du président Macky Sall, qui ne souffre d’aucune inconstitutionnalité. Donc légale et morale, elle ne manquera pas d’être portée par une large base politique et électorale, en plus engagée et mobilisable pour un tel challenge.
La candidature de Macky Sall s’impose pour plusieurs raisons. Nous pouvons en rappeler quelques unes :
– un bilan palpable, concret dans tous les secteurs de la vie socio – économique se traduisant par une politique d’électrification dans toutes les communes du Sénégal, tout en privilégiant l’équité territoriale.
– un vaste programme d’infrastructures rurales jadis quasi inexistantes grâce au Pudc et au Puma, au Pacasen, Prodac, à promovilles
– la construction de structures de santé partout dans les chefs lieux de région de département et dans les communes
– l’important appui aux ménages démunis sous forme de bourses familles, de cash transferts,
-la revalorisation généralisée consistante des salaires de la fonction publique
-l’extension du réseau routier et la construction de ponts de dernière génération
– la revalorisation du statut et des indemnités des chefs de villages et chefs de quartiers
– Le programme inédit de modernisation des cités religieuses
– la sécurisation de notre pays et l’affermissement des relations fraternelles avec les pays voisins
Face à un tel bilan si élogieux en si peu de temps, unique dans les annales politiques du Sénégal, déroulé avec le PSE qui fera de notre pays, une des nations les plus prospères de l’Afrique occidentale, avec l’exploitation imminente du pétrole et gaz, la seule candidature du contexte, la plus sûre, la plus crédible, et qui fera du Sénégal, un Pays stable face aux enjeux complexes de la géopolitique internationale, demeure celle du président MACKY SALL en 2024.
Les offres programmatiques seront au cœur des joutes électorales. Sous ce rapport le fossé est grand entre le bilan de nos réalisations, le portefeuille des nouveaux engagements réalistes et réalisables de notre gouvernance d’une part; et les chimères proposés par les néophytes et vendeurs d’illusions de l’opposition d’autre part.
C’est pourquoi la candidature du président Macky Sall est devenue une large et pressante demande politique du peuple sénégalais. Nous avons l’obligation morale et citoyenne de la porter au pinacle du succès.
PCA CICES Responsable APR et Benno book Yakaar du département de Nioro du Rip