Les femmes veulent être présentes sur les listes électorales. Elles visent un minimum de 10% de femmes dans chaque liste pour les élections locales du 23 janvier prochain. Car malgré la loi sur la parité, elles sont sous-représentées dans les instances de décision au niveau local et national.
Le fondateur de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) est devenu le nouvel ambassadeur pour l’implication et une plus grande représentativité des femmes dans la vie politique. «Il a exprimé tout son bonheur d’avoir été sollicité et il a réitéré sa volonté de s’engager résolument et ACTivement aux côtés des femmes partout où besoin sera », lit-on dans un communiqué sur page Facebook.
Abdoul Mbaye, en compagnie de son équipe, a reçu une forte délégation conduite par le Pr Fatou Sow Sarr, coordinatrice du Women Political Participation (WPP), un programme de participation politique des femmes conduit par le consortium mis en place par IDEA (International Institute for Democracy and Electoral Assistance).
Il vise sur une période de 3 ans, à augmenter la participation politique et la représentation des femmes en Afrique, conformément au Protocole de Maputo de 2003. Il découle de cette plainte souvent entendue et liée au faible taux de représentativité des femmes dans les instances politiques, centres de décisions par excellence. Le constat du retard accusé par les femmes dans l’exercice significatif de la politique au Sénégal malgré la loi sur la parité est hélas une triste réalité. Madame Sow Sarr insistera sur l’intérêt de cette visite et rappelle “ que seuls les hommes intelligents sont féministes “. Les élections locales en vue sont le prétexte rêvé pour faire la tournée de certains leaders politiques afin de recueillir leurs sentiments sur la question, maïs également de faire un “ Lobbying” afin que cette cause soit non seulement entendue, mais mise en pratique. C’est le temps de la rendre effective et de façon pragmatique et réaliste.