La Société nationale d’électricité (Senelec) a lancé, ce lundi, trois grands projets. Il s’agit d’installations électriques intérieures pour le compte de 37 500 ménages à faible revenu, la sécurisation de 20 000 cantines dans neuf marchés du pays et enfin le branchement de 50 000 clients des quartiers difficiles d’accès. D’un coût global de 9,7 milliards de francs Cfa, ces trois projets visent à améliorer les performances commerciales et à réduire les pertes commerciales de la Senelec.
C’est aussi, selon Pape Mademba Bitèye, le directeur général de Senelec affirme que c’est pour assurer un accès à l’électricité sur tout le territoire. «Nous voulons faire de la réduction de la fracture énergétique un mauvais souvenir. Nous voulons permettre aux populations à faible revenu d’avoir la possibilité de mener des activités génératrices de revenus, prélude à la croissance et à l’épanouissement», dit-il.
«Senelec est une entreprise qui ambitionne de toujours faire de la performance pour devenir la référence dans son domaine au bénéfice du consommateur, notre raison d’être», dit-il encore. En effet, d’après lui, ce projet s’inscrit en droite ligne avec la nouvelle politique énergétique du Sénégal et vise à réduire drastiquement la fracture énergétique à repousser les barrières des inégalités sociales en « parfaite adéquation avec la volonté farouche » du chef de l’Etat d’assurer la justice sociale et la promotion de l’emploi des jeunes. M. Bitèye, souligne que l’accès universel à l’électricité, c’est donner la possibilité à tous d’avoir à l’électricité, car, selon lui, la discrimination géographique ne peut plus être de mise pour une denrée aussi vitale que l’électricité.
Chris Trimble, spécialiste principal en énergie de la Banque mondiale, rappelle que ce projet bénéficie d’un financement de 155 millions de dollars de la BM et de 94 millions de dollars de la Banque Européenne d’Investissement.
