La directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Louise Cord a convaincu le financement des politiques de nutrition a un impact positif sur la croissance. Selon elle, le financement des programmes de la malnutrition est un investissement efficace pour le Sénégal. Elle affirme que l’élimination de la malnutrition est un facteur de croissance. Louise Cord s’exprimait lors du lancement du programme de renforcement de la nutrition au Sénégal, notamment les enfants de moins de 5 ans, aux femmes en âge de procréer et aux adolescents. Elle soutient également que la lutte contre la malnutrition contribue à l’amélioration de la performance scolaire.
« Nous attachons une importance capitale à ce programme qui aujourd’hui, nous permette de travailler ensemble sur le terrain, d’harmonisation de nos actions, de capitalisation des acquis, de tenir compte des leçons à prises pour aller de l’avant. Ensemble, nous allons gagner le pari, ensemble, nous allons faire régresser la pauvreté et la vulnérabilité au sein de ces couches vulnérables que sont les femmes et enfants», affirme pour sa part Anta Sarr Diakho déléguée général à la protection sociale. Selon elle, le gouvernement accorde à cette politique de lutte contre la malnutrition.
«Cette étude introspective qui est une réussite à 98% va permettre à la délégation d’agir efficacement sur le terrain en vue d’atteindre les objectifs assignés à la délégation. L’actualisation de la protection sociale est adossée aux couches vulnérables. Tous les programmes de l’Etat sont axés à ces couches vulnérables », a déclaré Madame Diacko.