Avec les manifestations notées ces dernières semaines, des entreprises du secteur privé du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlés et pillés et vandalisés. Il s’en est suivi un arrêt des activités économiques quasi-généralisé pendant trois jours. «Au total, des centaines de milliards FCA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires », a révélé Baidy Agne.
« Notre message, celui de tout investisseur national et étranger, est qu’il n’est pas acceptable et incompréhensible que l’entreprise continue d’être ciblée, saccagée, pillée, brûlée et sacrifiée en raison de différends et de divergences politiques. Aujourd’hui, inquiétudes et incertitudes nous animent tous », a fait part, hier, le président du Cnp.
Les banques ont enregistré une perte sèche de 150 millions Cfa pour chacune des 14 banques qui ont été attaquées, a révélé Bocar Sy, l’administrateur général de la Bhs. Sonatel a déclaré avoir perdu plus de 677 millions Cfa à cause de la coupure d’internet. De quoi l’ obliger à mettre 309 travailleurs en chômage technique. Tandis que son concurrent, l’opérateur de transfert d’argent Wave dit avoir noté une baisse de 40% de l’utilisation de ses services pour au total 7 millions de clients impactés par la coupure d’internet.