Malgré ses importantes ressources fossiles, le Sénégal a misé sur les énergies renouvelables. Actuellement, le solaire, l’éolien et l’hydro électricité représentent près de 30% de la consommation d’électricité de la puissance totale installée. «L’un des objectifs du Sénégal c’est d’atteindre, d’ici 2030, 40% d’utilisation dans le secteur de production de l’énergie pour l’amélioration des conditions de vie des populations», a déclaré Diouma Kobor, le nouveau directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables (Aner).
Or, selon lui, cet objectif ne pourra être atteint que lorsque cet énergie sera acceptée et consommée par la société. «Et cela ne peut se faire également sans la sensibilisation et le soutien constant de la presse pour diffuser une information juste et vraie», a ajouté Diouma Kobor ajoutant que la presse a un rôle fondamental à jouer dans la promotion des énergies renouvelables.
Diouma Kobor compte également sur l’ensemble des parties prenantes du sous-secteur et l’Etat pour l’adoption des énergies renouvelables. «En effet, pour développer les énergies renouvelables, tous les acteurs devront jouer leurs partitions en commençant par l’État qui a un rôle réglementaire et déterminant au niveau de l’activité du secteur. Le secteur privé est également un partenaire pour le développement, la formation et la recherche», poursuit le directeur général de l’Aner qui s’exprimait, hier, lors de l’assemblée générale constitutive pour la mise en place du réseau de journalistes sur les énergies renouvelables.