ESPAGNE: MAMOUTH BAKHOUM SE JETTE À L’EAU POUR ECHAPPER À LA POLICE

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SEVILLE : MAMOUTH BAKHOUM, VICTIME D’UN SYSTEME QUI ETOUFFE : UNE TRAGEDIE DE TROP!

Le 29 décembre 2024, Séville a été le théâtre d’un drame humain bouleversant qui interroge profondément les consciences. MAMOUTH BAKHOUM, un jeune Sénégalais d’une quarantaine d’années, travaillant comme vendeur à la sauvette, a perdu la vie dans des circonstances tragiques. Selon les témoignages, il se serait jeté dans le fleuve Guadalquivir pour échapper à une poursuite policière, un geste désespéré qui a coûté sa vie.

Cet événement tragique souligne  la détresse de ceux qui, comme MAMOUTH, sont contraints de vivre de métiers informels pour survivre, souvent dans la marginalité. Loin d’être un simple vendeur anonyme, MAMOUTH BAKHOUM était un homme jeune, porteur d’espoirs, pris au piège d’une réalité sociale implacable qui criminalise et marginalise les plus vulnérables.

Le drame soulève des interrogations légitimes sur les méthodes employées par les forces de l’ordre. Comment une opération visant un vendeur ambulant a-t-elle pu mener à une issue aussi fatale ? C’EST TROP LEGER! La question des pratiques policières vis-à-vis des populations fragilisées devient donc centrale et mérite une réflexion approfondie. Cette tragédie suscite une vive émotion au sein de la communauté sénégalaise, qui, en plus de son indignation, appelle avec insistance à la justice et à la responsabilité. Elle exige des autorités espagnoles une enquête approfondie, transparente et impartiale afin d’élucider les circonstances de cet incident, d’identifier les éventuelles défaillances et de punir les responsables à la hauteur de l’acte commis. La justice ne doit pas rester muette face à un tel drame.

A cet égard, le rôle des autorités sénégalaises est tout aussi attendu. Il leur revient de se porter au secours de leurs ressortissants et de revendiquer des réponses avec rigueur. Leur responsabilité est d’assurer que de tels drames ne se reproduisent plus et de veiller á ce que la dignité humaine soit respectée comme l’exige le triptyque Jub- jubal -jubanti symbole d’une obligation Morale et Politique de l’État.

Malgré les engagements pris dans le passé pour prévenir de telles tragédies, l’histoire semble se répéter. Après le décès de MOUSTAPHA MBENGUE, survenu dans des circonstances similaires, c’est désormais MAMOUTH qui perd la vie dans des conditions quasi identiques. Aucune mesure concrète n’a été prise pour éviter la répétition de ces drames. Ces tragédies, restées sans suite, appellent à une prise de conscience urgente, et la réaction immédiate des autorités sénégalaises s’impose.

Ce décès tragique dépasse le cas individuel de MAMOUTH BAKHOUM. Il s’inscrit dans une problématique plus large, celle des politiques migratoires et sociales qui peinent à offrir des solutions respectueuses de la dignité humaine. Ce drame soulève des questions sur l’avenir des milliers de personnes vulnérables qui, à travers le monde, se battent pour survivre dans des conditions extrêmes, souvent sous l’indifférence des politiques publiques. C’est injuste!

MOMAR DIENG DIOP /ESPAGNE

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