Dans un communiqué, Monsieur Karim Wade allègue qu’il a été victime lors de sa libération le 23 juin 2016, d’une « expulsion de son propre pays pour prendre le chemin d’un exil forcé ».
Cette allégation est rigoureusement fausse. Aussi, afin que nul n’en ignore, c’est sur la base d’une lettre de l’Emir du Qatar, appuyant une requête de la famille Wade, que le Président de la République Macky Sall a accordé, pour des raisons humanitaires, une grâce présidentielle à Monsieur Karim Wade.
A sa sortie de prison, il a quitté le Sénégal par vol privé en compagnie d’un de ses amis. S’il a pris volontairement cette décision, il en connaît seul les rasions. C’est certainement pour les mêmes raisons qu’il fuit la France, son autre pays, et l’Allemagne où ses amis de Fraport sont à présent mis en examen par la justice.
Serait-il interdit de séjour en France ou en Europe ? Karim Wade sait pertinemment qu’il doit faire face au Sénégal à des sanctions financières auxquelles il ne saurait se soustraire en vertu de la décision de justice prononcée à son encontre, le 23 mars 2015, par le tribunal.
Que le peuple sénégalais se rassure car force restera à la Loi ; tout dettier solvable s’exposant volontairement aux contraintes judiciaires appropriées en cas de refus de remboursement, conformément à la Loi.