Le secteur privé national veut jouer un rôle majeur dans l’exploitation des énergies fossiles, après la décision du sommet de Glasgow qui préconise l’arrêt des financements pour réduire les gaz à effet de serre. «La gestion du climat est une contrainte locale mais aussi internationale. Nous devons aussi prendre notre responsabilité pour aller chercher les investissements qu’il faut pour développer le pétrole et le gaz», soutient Adama Lam, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), en conférence, hier, pour faire le point sur la situation du secteur de l’énergie après la Covid 19.
Adama Lam affirme que les Etat ont des limites, mais selon lui, le secteur privé à la possibilité de mobiliser l’argent pour régler le problème . Mieux, dit-il, c’est le rôle des organisations patronales d’accompagner ce processus.
Mais, le constat est là. Les entreprises locales trainent les pieds dans les projets pétroliers pour des raisons financières ou d’ordre technique. L’exploitation des ressources fossiles nécessite des gros moyens financiers qui sont hors de portée des entreprises nationales.