Les grandes entreprises volent du poisson d’Afrique de l’Ouest. Ils détruisent des emplois et une source essentielle de nourriture. Mais les communautés locales ripostent et Greenpeace les soutient. Dans un communiqué, l’Ong exige que les importateurs de farine et d’huile de poisson ainsi que les autorités qui réglementent l’industrie changent leurs habitudes, maintenant. «Chaque année, les grandes entreprises volent plus d’un demi-million de tonnes de poisson aux habitants d’Afrique de l’Ouest. Cette quantité de poisson est suffisante pour nourrir 33 millions d’individus.
Mais au lieu de cela, ces poissons sont transformés et donnés aux animaux en Asie et en Europe », dénonce l’Ong. Puis elle ajoute : «Dites à ces sociétés qui détruisent les océans de cesser d’importer de la farine et de l’huile de poisson d’Afrique de l’Ouest. Dites aux gouvernements du Sénégal, de la Mauritanie et de la Gambie que les communautés côtières ont besoin d’action, pas de paroles».
D’après elle, les scientifiques disent que les stocks de poissons au large de l’Afrique de l’Ouest seront bientôt irrémédiablement endommagés. Greenpeace souligne que des milliers de personnes perdront leur emploi, et des milliers de familles perdront une source essentielle de nourriture. Mais les communautés côtières ripostent. Les poissonnières – principalement des femmes – et les pêcheurs protestent et font campagne. «Plus nous serons nombreux à ajouter nos voix aux leurs, plus les grandes entreprises et les autorités devront écouter», poursuit l’Ong indiquant qu’ils ont peur que leurs actes répréhensibles soient exposés.
Greenpeace
