FIARA: à la découverte du Fonds d’appui au développement du secteur rural (FADSR)

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Parmi les nombreux exposants à la 21e FIARA, il y a le du Fonds d’appui au développement du secteur rural (FADSR). C’est une structure de financement indirect qui dépend du ministère de l’Agriculture et qui est basée à Hann.

«C’est un financement indirect, qui passe par des Systèmes financiers décentralisés (Sfd). Les taux d’intérêt sont relativement faibles par rapport aux taux appliqués par certaines Sfd», explique Waly Dabo. Ce technicien d’appui, spécialisé en agriculture au FADSR souligne en effet que le taux tourne de autour de 5 à 6,5%. Si c’est le court terme,  c’est-à- dire moins d’un mois dit-il, il est à 6,5%. Et si c’est le moyen et long terme, au-delà d’un mois jusqu’à 5 ans, c’est 5,5% l’an, selon lui.

Waly Dabo rappelle également que le plafond est de 10 millions, si le promoteur voudrait se faire financer à travers les mutuelles. Et s’il s’agit des banques, le plafond est de 50 millions.

.Le FADSR dirigé par le docteur vétérinaire Massirin Savané, finance les promoteurs agricoles au sens large. Mais les financements dépendent du nombre de projets reçus. Mais depuis le début de ses activités, en 2016, le nombre de projets financés est de 2315, pour un montant estimé à près 1,8 milliard de francs Cfa, d’après Waly Dabo.

Par ailleurs, la Fonds a intensifié son programme avec 1354 projets pour un montant de plus de 635 millions de francs Cfa. Dans le domaine horticole, c’est 379 projets qui ont été financés pour un montant de 401.140.818 FCFA. Les projets intégrés qui sont au nombre de 289 sont de l’ordre de 202.539.200 FCFA. Le FADSR a également financé 178 projets dans le domaine de la commercialisation et de la transformation des produits agricoles pour un montant de 267.641.428 FCFA.

Enfin, pour ce qui est des productions animales, c’est 114 projets d’un coût de près 200 millions de francs Cfa. L’ensemble de ces projets ont touché 27.730 dont 4973 hommes et 22.757 femmes. Toutefois, ce dernier affirme que malgré le caractère aléatoire de l’agriculture, le taux de remboursement dépasse les 90% des échéances échues.

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