A fin février 2021, la gestion budgétaire a été caractérisée par une diminution des recettes budgétaires associée à une progression modérée des dépenses, selon la Dpee. En effet, les ressources globales estimées à 346 milliards se sont contractées de 3,3% à fin février 2021 tandis que les dépenses publiques se sont accrues de 6,3% pour se situer à 732,4 milliards. En conséquence, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit de 385,8 milliards à fin février 2021 contre un déficit de 330,3 milliards un an auparavant.
Quant aux dépenses budgétaires, elles ont été exécutées à hauteur de 732,4 milliards à fin février 2021 contre un montant de 688,8 milliards un an auparavant, soit une augmentation de 43,6 milliards (+6,3%). Cette hausse traduit la progression des intérêts sur la dette publique et des dépenses d’investissement, atténuée, toutefois, par la baisse des dépenses de fonctionnement.
En effet, les intérêts sur la dette publique (88,8 milliards) et les dépenses en capital (280,7 milliards) ont progressé respectivement de 47,3 milliards (+113,8%) et 8,8 milliards (+3,2%). Toutefois, ces augmentations ont été amoindries par les « autres dépenses courantes » qui se sont contractées de 13,3 milliards pour s’établir à 222,1 milliards à fin février 2021.