En 2021, l’évolution de la gestion budgétaire est marquée par la poursuite, dans une moindre mesure, de la pandémie de la Covid-19 qui a perturbé la programmation budgétaire initiale de 2021 avec la mise en place de mesures de soutien à la relance de l’activité économique et à l’emploi des jeunes, selon la direction de la planification et des études économiques (Dpee).
«Les orientations budgétaires de l’Etat sur la rationalisation des dépenses de fonctionnement au profit du renforcement des investissements sont restées en vigueur. Globalement, le déficit budgétaire, dons compris, est estimé à 967 milliards, soit 6,3% du PIB à fin 2021, en liaison avec l’utilisation d’une partie des DTS pour honorer des obligations impayées, contre une programmation initiale de 5% en loi de finances initiale 2021 et une réalisation de 903 milliards (soit 6,4% du PIB) en 2020 », indique la Dpee dans son point mensuel.
D’après le document, cette amélioration de 0,1 point de pourcentage traduit l’atténuation progressive de l’impact de la Covid-19 et les effets de la relance progressive des activités économiques. Hors utilisation des DTS, le déficit à fin 2021 resterait à 817 milliards, soit 5,3% du PIB.