Des entreprises se réfugient dans la Contribution globale unique (Cgu). «La Cgu a été mise sur pied en 2004 pour les petits contribuables. Au lieu d’être un régime de transit, elle est devenue un régime de refuge où les contribuables s’engouffrent de façon opportuniste», relève l’inspecteur des Impôts et Domaines, Abdoulaye Gningue.
Il y a des entreprises, qui sont dans la Cgu, qui font des milliards de francs de chiffres d’affaires, jusqu’à 5 milliards de francs, et qui payent 300 à 500 mille francs d’impôts. Ça pose problème, selon Mor Dieng.
Ce qui est visé, est d’aller jusqu’à 500 mille contribuables d’ici 2024, d’avoir un taux de pression fiscale de 20% pour satisfaire aux critères de convergence de l’Uemoa, d’après Abdoulaye Gningue.
Sur 6 millions d’actifs, il n’y a que 500 mille qui sont déclarés. Sur les 600 mille Ninea équivalents à 450 unités économiques, il n’y a que 85 mille contribuables. Il fallait résorber ce gap par une stratégie efficace, d’après M. Gningue.