“La découverte du gaz naturel à Saint-Louis et Kayar a poussé Macky Sall à engager le processus de recul démocratique. En 2012, des élections législatives se sont déroulées sans contestation. Il en a été de même en 2014. Sauf que cette année-là, Macky Sall a perdu Dakar. Il a commencé à avoir peur pour son pouvoir. Il y a une conviction établie dans la société politicienne du Sénégal, que celui qui perd Dakar, perd la présidentielle. Lorsque le gaz est découvert et qu’il estime qu’il doit nécessairement le gérer, compte tenu des violations de la constitution et de la loi pétrolière liées au contrat de Frank Timis, sa stratégie est alors de rester au pouvoir par tous les moyens.
Commencent alors deux types d’actions. Un. Eliminer juridiquement les candidats potentiels à la présidentielle. Les cas connus sont Karim et Khalifa. Sonko est dans le pipeline ainsi que sans doute certains dignitaires de BBY qui ont déposé leur déclaration de patrimoine. Deux. Introduire des modifications brutales de la constitution et de la loi électorale, parrainage corrompu, nécessité d’être électeur pour être candidat, introduction de la carte d’identité CEDEAO pour une refonte du fichier électoral. Un million de Sénégalais sont exclus du vote. Pour faire passer ces mesures, Macky Sall est contraint de restreindre les libertés, d’intimider les opposants, bref d’instaurer sa dictature.
Il est bon que ceux qui veulent la paix et la stabilité du Sénégal soient informés de ces injustices du régime de Macky Sall. La paix et la stabilité du Sénégal, que nous voulons tous, passent par la restauration des acquis démocratiques et la fin des injustices. Sinon, personne ne pourra arrêter la jeunesse consciente et patriote qui veut être utile (Tekki) à son pays et à l’Afrique. Teggi system-bi nguir Tekki. En attendant, Tekki suivra entre autres avec beaucoup d’attention les cas de Cheikhou Wade tué à Camberene et celui de Djibril Kandé blessé par balle à Dianah Malary”, souligne le député Mamadou Lamine Diallo, leader de Tekki